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L'interview du mois x Nosh


Ce mois ci-nous avons rencontré le rappeur nîmois Nosh pour qu'il nous présente "Electric Dream" son premier EP solo sorti le 1er Octobre. Un projet 5 titres aux influences multiples sur des compositions exclusivement nîmoises signées Gunther Spade, Devil Prod et De La Yoozi. Une production 100% locale et indépendante et des sonorités intéressantes qui nous ont donné envie d'en savoir plus sur le personnage qui se cache derrière cette intrigante illustration.


Quand as-tu commencé la musique ?

J’ai commencé la musique sur un vieil ordi avec mon pote Oka en 2010. J’étais souvent chez lui à Bessèges à l’époque, on sortait juste quelques freestyles sur internet. Puis je suis arrivé à Nimes en 2012 et là on a formé le groupe « Les Soces », on a sorti un album en téléchargement gratuit avant de se séparer. J’ai laissé la musique de côté, je sortais des sons mais j’étais plus trop dans une dynamique de projet et y’a 6 mois je me suis dit : c’est reparti. Je suis reparti dans ce délire.


Tu présentes aujourd’hui ton projet « Electric Dream », c’est ton premier projet solo, pourquoi ce titre ?


Comme tu as pu le voir, le projet sonne vachement synthétique. Si je l’ai appelé Electric Dream c’est parce que ce projet là tranche vachement avec ce que j’ai fait avant, comme une sorte de rupture avec le boombap. (ndlr = rap classique, old school). C’est comme une petite parenthèse je ne sais pas comment je vais évoluer par la suite mais j’avais envie de faire ça. C’est un genre de rêve, de plongée dans l’imaginaire.


Ton projet est aux antipodes de ce que tu as pu faire à tes débuts, comment as-tu vécu cette rupture ? Comment tes influences ont-elles changé ?

La trap je n’en écoutais pas du tout. J’étais dans mon délire à fond, j’écoutais les mêmes artistes en boucle comme Oxmo Puccino, Furax, des gars comme ça et j’ai eu la chance d’être avec une meuf qui m’a ouvert à d’autres styles. Ensuite de moi même je suis allé chercher des trucs. C’est venu assez naturellement vu que je bosse avec les mêmes mecs et qu’eux aussi évoluent dans leur musique, ça a lancé une dynamique, on a fini par tous évoluer spontanément vers la trap. C’est devenu de plus en plus marqué, et quand j’ai découvert l’autotune j’ai découvert une autre façon de travailler dans laquelle au final je m’amuse plus. Je délire, je chante, je fais n’importe quoi. Je me mets plus de barrières. Si je veux faire un son variété française je vais le faire. Si j’ai envie de faire un son punk je vais le faire.

Ton projet débute par le morceau « Poussez-vous », un morceau hybride qui mélange des influences diverses comme SCH et Scarlxrd, ce sont des personnages qui t’inspire ?


On m’a déjà dit ça sur le morceau justement, SCH c’est un mec que j’aime bien, j’aime bien Guilty de KatrinaSquad aussi. Sur l’EP j’ai essayé de donner à chaque son une identité, et j’essaie de découvrir des trucs nouveaux. Cette instru de Gunther Spade est quand même merveill