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L'interview du mois x La Pietà


Ce mois-ci nous avons rencontré La Pietà, à l'occasion de la sortie de son dernier EP "Chapitres 5 et 6". Vous allez pouvoir d'avantage découvrir son personnage unique. La Pietà est une artiste à part entière, avec un style propre à elle même, qui casse les codes, et parle de ce qu'on ne parle pas habituellement.

D’où t’es venu ce goût pour la musique et l’écriture ?


Je me suis mise à écrire vers l’âge de 11-12 ans, c'est venu naturellement, viscéralement, c'était ma porte de sortie, mon exutoire. J'ai écrit des tonnes de cahiers. Plus tard, j'ai découvert le rock et le grunge, et j'ai eu envie de mettre en musique mes textes. Mon père était poète, il écrivait beaucoup aussi, je n'étais pas proche de lui, mais je pense que ça m'a évidemment influencée vers cette voie-là. Ma maman, passionnée de littérature m'a fait grandir au milieu des livres, les mots ont littéralement entouré ma vie.

Tu es donc auteur-compositeur-interprète ?


Oui, apparemment on appelle ça comme ça. Je crois que je suis avant tout créative. J'aime exprimer des choses, que ce soit par les mots, la musique, le dessin, la peinture...je ne sais pas si ce que j'exprime a une valeur, j'essaie en tous cas que tout cela puisse servir, toucher, transmettre quelque chose, quelque part.

Tes musiciens participent-ils à la composition des morceaux ?

La Pietà est mon projet solo, j'ai ensuite recruté des musiciens pour la scène, et j'ai eu la chance de rencontrer des hommes formidables avec qui je me sens vraiment en famille maintenant. Ils participent largement au projet, même si celui-ci reste très personnel, et qu'ils sont vraiment à mon écoute. Ils arrangent les morceaux pour le live, et participent parfois aux arrangements sur disque à partir de mes maquettes. Plus ça va, plus on se sent proches et je pense qu'on travaille de plus en plus en osmose.

Est-ce que c’est plus difficile de se faire une place dans le milieu de la musique quand on est une femme ?

Je ne sais pas, car je n'ai jamais été un homme, alors je ne peux pas comparer :) Je crois qu'il y a autant d'histoires que de personnes et que c'est toujours compliqué de faire des généralités. Oui c'est difficile de se faire une place, c'est difficile d'être crédible, c'est difficile quand on nous fait croire qu'on est juste faites pour être jolies, c'est difficile quand on nous fait perdre toute estime de soi, qu'on est entourés d'équipes pleines de testostérones qui prennent de haut la moindre de nos idées, et qu'on se prend en plus remarques, blagues, et mains mal placées. Mais je crois aussi que toute relation se fait à deux, et qu'on se rend victime quand on se croit victime. J'ai beaucoup plus confiance en moi, en ce que je fais, en ce que je sais, en ce que j'écris maintenant qu'il y a 10 ans, et bizarrement, je ne me prends plus du tout le même genre de remarques. Quand elles arrivent, je me barre, point barre. Ce que bien sûr je n'osais pas faire quand j'avais 20 ans et que j'espérais qu'on allait sauver ma vie avec une signature sur un contrat de maison de disque. On nous élève dans la peur des hommes, on nous élève en nous faisant croire qu'une femme est forcément douce et victime. Ce qui finalement revient à participer pleinement à ce système.

Que penses-tu de la place des femmes dans la musique, et plus particulièrement dans le rap ?

Je pense qu'on ne devrait pas se poser la question. Je pense que le jour où on arrêtera de se demander la place des femmes, la place des immigrés, la place des handicapés, la place des minorités, alors on aura peut -être réussi quelque chose. Pour l'instant, on en est loin. je ne fais pas de la musique de fille, je fais de la musique et je suis une fille, basta. Je ne fais pas de la musique de blanche, je ne fais pas de la musique de brune, je ne fais pas de la musique de moi à, moi, je fais de la musique et je suis moi. Voilà ce qu'on devrait se dire. Il y a des préjugés, il y a des interdits, il y a des cultures et des traditions, et il y a des difficultés à dire le mot "bite" quand on est une fille, c'est vrai. Mais il y a aussi beaucoup de gens que cela ne choque pas, beaucoup de mentalités qui changent, et plus on osera, plus on sera là. Je vois beaucoup de femmes dans les métiers de la musique, beaucoup qui réussissent, beaucoup qui ont du pouvoir, et du courage. Dans le rap, comme ailleurs.


« Le masque renvoie à cette idée qu’on puisse tous être La Pietà », tu souhaites créer une unicité avec ton public ?

Oui c'était le propos au départ, entre autre. C’était aussi une manière de me cacher, par peur de m'abimer une nouvelle fois dans ce métier, c'était aussi la peur de montrer qui j'étais vraiment, c'était aussi le droit à une page blanche, et oui c'était aussi cette envie de fédérer. Aujourd’hui je retire de plus en plus le masque, et je crois que cela fédère encore plus, parce qu'être humain, c'est avoir mes rides sur ma peau, mes cernes, mes yeux qui coulent, mon grand pif et mes défauts, et non pas un masque lisse et immaculé. Je crois que les gens se reconnaissent finalement plus maintenant que je tombe le masque, maintenant que je leur montre qui je suis, avec mes failles, ma fragilité, parce que c'est cela qui est universel finalement.

Etre proche de son public c’est primordial pour toi ?

Proche de "mon public" je ne sais pas, proche des êtres humains en tous cas oui. C'est ça que je vais chercher, leurs émotions, les miennes, aller les toucher en plein cœur. Se dire que j'ai fait tout ce chemin pour éclairer, toucher, pris la main de quelqu'un a un instant, que j'ai touché une existence avec un texte, une musique, un concert, un regard. Voilà pourquoi j'aime autant aller sur les routes jouer mes chansons sur des scènes, que d'aller à la rencontre d'autres publics, dans des écoles, des hôpitaux, des prisons.

Peux-tu expliquer le besoin que le projet La Pietà soit imbibé de tout « le monde » ?

J'aime bien l'idée de parler de ceux dont on ne parle habituellement pas, de parler de ce qu'on ne dit pas d'habitude, parler de ce qui n'est pas en vitrine, de ce qui n’est pas forcément le plus beau, le plus lisse, le plus gagnant, le plus réussi, j'aime bien parler de tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans ces images parfaites qu'on nous rend à longueur de temps, j'aime parler de ce décalage que je ressens entre ces millions d'imparfaits et la perfection qu'on nous vend à longueur de télés, de magazines, de médias. J'ai l'impression que le fossé se creuse, qu'on ne se reconnait plus là-dedans, on nous a trop vendu du rêve, et on s'est trop heurtés à la réalité. Pourtant on est nombreux à penser je crois, que la réalité est belle, parce qu’elle est imparfaite. Que si on arrêtait de courir après l'inaccessible, on serait sans doute plus sereins et heureux. Alors voilà, La Pietà, c'était très personnel au départ, c'était un message à moi-même, de m'accepter comme je suis, d'arrêter de masquer justement, d'arrêter les carapaces, d'arrêter de paraître et commencer à être. J'ai réalisé rapidement que ce message très personnel s'adressait à beaucoup en fait.


Avant la Pietà, tu étais sur un projet un peu plus rock’n’roll, pourquoi avoir complètement changer d’univers ?

Ce n'était pas vraiment plus rock n'roll, c'était pop- chanson française. Je n'ai pas vraiment changé d'univers, j'ai juste arrêté d'écouter ce qu'on me disait de faire. J'avais signé sur une grosse maison de disque a l'époque, travaillé avec un manager qui m'imposait des choix, et je me laissais faire, parce que je n'avais pas confiance en moi. J'ai décidé un jour de tout arrêter, j'ai déménagé dans le sud, seule, et loin de ce milieu de la musique. C'est là où je me suis retrouvée, parce qu'une fois qu'on arrête de vouloir plaire à tout prix, on a enfin le champ libre pour être sois. La liberté totale que cela m'a offert m'a permis de faire toutes les expérimentations que je souhaitais faire, laisser couler les mots que je voulais, sans censure. Finalement La pietà pour moi, c'était enfin la liberté.

C’était une évidence pour toi de faire du rap ?

Je ne fais pas du rap. C’est difficile de définir le style musical de La Pietà, parce que cette totale liberté m'a amené à voyager entre plusieurs styles sans chercher à rentrer dans une case justement. Les rappeurs disent que je fais du métal, les rockeurs disent que je fais du rap, certains me disent que je leur fais penser à Diam's, d'autres aux bérus, d'autres à Léo Ferré, ou encore à Noir désir. Le point commun de tout cela, ce sont les mots. Mon premier métier je crois, c'est d'écrire des textes, et je m'amuse à les mettre en musique, sans me soucier de savoir si cela passera un jour sur Skyrock, Nostalgie ou OuiFM. Ce qui est sûr, c'est que je me sens plus proche de Brel que de Jul, mais c'est sûrement parce que j'ai presque 150 ans si on compte en années de chat. On va dire que je fais de la chanson libre quoi.

Comment en es-tu venue à mélanger le punk avec le hip hop ?


Comme je le disais, je n'ai pas cherché à mélanger punk et hip hop, ni électro et chanson, ni quoique ce soit de tout cela, j'ai cherché à mettre en musique mes mots, et à m'amuser avec tout cela, a exprimer les émotions avec une liberté totale, sans me demander justement dans quelle case cela rentrera. Je suis très loin du style musical "punk", ce que l'on voit de punk en moi, c'est ma liberté de ton, mon rimmel qui coule, et mon rouge à lèvres dégueulasse. Ce qu'il y a d’hip hop en moi, des mots scandés sur des beats électroniques. Je ne me sens d'aucun de ces mondes-là, je mets des mini jupes, des talons hauts, et je porte un parfum Chanel, je suis romantique, et je rêve de vivre à la campagne ou devant la mer, avec l'homme de ma vie près de moi, dans quelle case cela me mettra ?

Avec la chanson « La moyenne », tu considères que la majorité des individus sont similaires ? Qu’on est tous dans le même pétrin ?

Non, pas du tout, je n'ai pas la prétention de faire ce genre de généralités là. Le texte de La Moyenne est très personnel, il a été écrit à un moment précis de ma vie ou je faisais complètement naufrage, je me sentais alors trop médiocre pour vivre, trop médiocre pour avoir le courage de mourir. Ce texte très personnel est devenu fédérateur malgré moi. On essaie toute sa vie de parler de tout le monde, c'est peut-être quand on regarde au plus profond de soi, qu'on finit par le faire le mieux. J'aime que les textes soient suffisamment imagés et/ou poétiques, pour que chacun puisse y lire sa propre histoire.

« J’aime pas les gens » tu ne te retrouves pas dans la mentalité d’aujourd’hui ?

Ce titre est surtout au second degré, je me moque plus de moi-même que du reste du monde au final, c'est une espèce de joke sur le fait de me sentir un peu "Jean Pierre Bacri" parfois... on déteste le monde entier, on râle, finalement parce qu'on ne s'aime pas sois.


A travers la moyenne je comprends que tu te sens comme tout le monde, mais avec « j’aime pas les gens », plus vraiment pourquoi un tel paradoxe ?

Ces chansons ne disent pas vraiment des messages si simples, et oui nombreux sont les paradoxes dans ce que j'écris, parce que nombreux sont les paradoxes de notre monde, nombreux sont les paradoxes des êtres humains, agités entre nos cerveaux gauches et droits, agités entre nos envies et nos besoins, entre notre raison et notre cœur, entre notre envie de confort, de sécurité, et de l'autre côté de passion et de combats. On se bat pour vivre et pour survivre à longueur de journée, alors que nous naissons en sachant notre mortalité. Alors, qu'est ce qui n'est pas paradoxal dans tout cela ?

« Et je hais les artistes » peux-tu expliquer ce vers ?


Comme je l'expliquais plus haut, le but de cette chanson c'était avant tout de me moquer de moi-même, de prendre du recul sur mon regard noir du monde et des gens, et de me tacler au passage.

« La fille la moins féministe de la terre » dans cette chanson est exprimée à la fois l’absence de liberté, mais aussi les droits de la femme. Que doit-on comprendre, quel est le message que tu veux faire passer ?

Tout d'abord je ne crois pas qu'il y ait un message que l'on "DOIT" comprendre. On fait une œuvre pour exprimer quelque chose, l'auditeur ou le spectateur en fait ce qu'il veut après cela. Ce qui est intéressant c'est justement ce cheminement-là, entre celui qui crée, et celui qui reçoit, et vice versa. Dans ce titre, le message aussi est paradoxal, parce que comme je le disais, je pense que nous sommes en permanence dans le paradoxe. Je voulais évidemment à travers ce titre parler des droits des femmes, sans que cela soit un pamphlet anti-hommes. C'est une chanson d'amour finalement, comme toutes mes chansons. Je ne prétends pas apporter des réponses, je pose juste des questions.

Est-ce que à travers tes textes tu souhaites amener à une réflexion au statut de la femme dans notre société ?

Je n'ai pas non plus cette prétention-là. J'espère que mes textes peuvent faire réfléchir, peuvent faire avancer, peuvent faire se sentir mieux quand j'exprime quelque chose que quelqu'un d'autre n’arrivait pas à mettre en mots parfois. Je donne un point de vue, j'ai un engagement, même malgré moi, quand je brandis ces mots là sur scène, publiquement, quand je fais ces choix-là.

Pourquoi écrire les paroles de tes chansons sur ton visage et corps dans tes clips ?


Je le fais surtout sur scène a la base, alors j'ai fini par le faire aussi dans mes clips. Comme je le disais en début d'interviews, j'étais entourée de livres quand j'étais petite, j'ai des mots plein la tête, alors j'en ai mis plein sur ma tête.

Dans ta façon de rapper, on reconnait beaucoup Diam’s. Pour toi elle fait partie des icônes du rap féminin ?

Diam's est une vraie rappeuse, ce n'est pas mon cas. Je scande, ou je slame, plus que je ne rappe, je n'ai pas la technique des rappeurs. J'apprécie beaucoup certaines chansons de Diam's, les moins connus surement, celles où elle se montrait plus fragile justement.

Peux-tu expliquer la cover de l’EP chapitre 5&6 ? La coiffure et expression du visage de la dame illustrée me font penser à la reine rouge dans Alice au pays des merveilles, je me trompe ?

Je n'avais pas envie de faire une pochette de disque classique avec ma tronche dessus. J'ai eu l'idée de présenter d'autres femmes, celles qui ont pu m'inspirer, me marquer, ou simplement avec des histoires et des regards marquants. J'ai donc réalisé plusieurs pochettes avec plusieurs visages.

D’où t’es venue l’idée de faire cette box ?

L'idée de la boite noire c'était simplement de réunir en un objet l'ensemble des activités de La Pietà : roman, dessins, musique, etc. J'avais cette idée depuis le départ, et puis j'ai fini par me dire que je mêlerai ça à la sortie d'un album. J'ai voulu prendre ce nom "la boite noire" pour qualifier cet objet, pour faire échos aux boites noires des avions. C'est la trace qu'il restera de tout cela.

Si j’ai bien compris, le dernier EP, l’album et cette box ont été financés par un financement participatif ? Est-ce que ça a été une réussite ?


Le financement participatif via Ulule permet de financer une partie de tout cela, mais évidemment, pas tout, on cherche actuellement des financements. Le crowdfounding a permis en tous cas de se rendre compte qu'il y avait une vraie communauté autour du projet, une vraie base de fans qui suit et écoute, inspirée, et inspirante.

Où pourrons-nous nous procurer le projet de la box noire ?


Je ne sais pas encore. Soit uniquement à nos concerts, soit en magasins, selon les partenaires que nous trouverons d’ici là.

Qu’est ce qui a été le plus long/ pénible sur la création d’un album complet ?

Nous n'avons pas encore fait l'album, nous n'en sommes qu'aux prémices. J'ai des tonnes et des tonnes de chansons et de textes, donc je pourrais en faire 4 ou 5 des albums, mais ce qui est long et pénible, c'est de trouver les financements, les partenaires, la bonne équipe, le bon réalisateur pour trouver le bon son, etc... cela fait des mois que je suis approchée, puis déçue par des prod, des labels, des gens qui s'impliquent puis lâchent. J'ai fini par comprendre qu'il fallait que je trace ma route.

Et le plus plaisant ?

Voir une chanson grandir, des prémices d'un texte, jusqu'à sa mise en musique, de mes maquettes jusqu'à sa réalisation finale.

Comment as-tu rencontré Mat Bastard, les Shaka Ponk, Bertrand Cantat ?

Sam des Shakaponk est tombée sur La Moyenne et m'a contactée car elle aimait beaucoup ce titre, on s'est rencontrées plusieurs fois, elle a été adorable avec moi et soutient La Pietà depuis. Le manager des Shakaponk est aussi celui de Cantat, il lui avait aussi fait découvrir donc. Quant à Mat Bastard, je ne sais plus trop comment s'était fait la rencontre, on avait longuement parlé du projet au Printemps de Bourges il y a deux ans en tous cas.

De quelle manière ils-t-ont soutenus ?

En m'encourageant par leurs mots, en faisant écouter autour d'eux, en me souriant.

Tu as été retenu pour la Factory à Paloma, qu’est-ce que ça t’as apporté ?


Oui Paloma nous a accompagnés depuis le tout début du projet, on a eu la chance de faire des résidences avec eux, travailler notre spectacle, participer à la "colo de Paloma" il ya deux ans ou on a rencontré d'autres artistes supers, j'ai beaucoup appris en travaillant avec Adrien Tirel qui a fait des résidences avec nous, et qui m'a aiguillé sur le chant. Ils nous ont aussi aidé à nous professionnaliser, nous ont permis de faire de nombreux concerts, et ont parlé du projet autour d'eux. Clothilde, chargée d'accompagnement nous a également énormément apporté, Christian Bordarier aussi. Bref toute leur équipe nous a vraiment ouvert les bras et portés.

Est-ce que tu es ouverte aux collaborations ? Avec qui ?

Oui bien sûr, à toutes les collaborations.

Quelle a été ta première émotion quand tu as su que tu allais jouer en première partie de TheNoface ?

En fait on avait demandé à faire une date ou deux, leur manager m'a proposé de faire pratiquement la tournée entière, ça m'avait donc fait plaisir, il avait véritablement eu un coup de cœur sur le projet.

Tu tournes beaucoup, ton projet marche bien, on peut désormais dire que t’as un public national ?

On en est pas encore à remplir les salles, je dirai que ça marche bien, si un jour c'est le cas !

Envisages-tu l’international ?

Pour l'instant pas vraiment, j'essaie déjà de me faire une place dans le paysage musical français, on verra le reste plus tard.

Quel est ton prochain concert ?

On reprend quelques dates en janvier pour continuer a présenter le EP "Chapitres 5 et 6" qui est sortie le 30 novembre. Ensuite on fera une pause pendant deux mois avant de reprendre la route à partir du Printemps.


Plutôt live ou studio ?

Live

Ton meilleur concert ?

Il y en a eu beaucoup, c'est la ou je me sens vivante.

Un artiste dont tu rêves de faire la première partie ?

J'aimerais bien jouer avec Lady Gaga. Et puis avec Cabadzi.

Une anecdote en studio ?

Mon chat qui squatte mes genoux.

Une anecdote en live ?

On a joué en prison, une prison d'homme. C'était émouvant de voir leurs visages à l'écoute de mes textes. Je suis allée chanter la moyenne au milieu d'eux, dans le "public", il y en a qui a dit "Oh bah elle a pas peur", j'ai répondu "je devrais?" et j'ai chanté.

Que peut-on souhaiter à La Pietà pour l’avenir ?

L'Amour.

Vous pouvez retrouver toute l'actualité de La Pietà sur son Facebook et son Instagram,ainsi que son site web.

On se quitte en musique et en image avec le clip "La fille la moins féministe de la Terre"

Vous pouvez retrouver ce titre ainsi que l'intégrale des EP sur toutes les plateformes de streaming tel que : YouTube, Spotify, Deezer.

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