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L'interview du mois X Les Kat's Whiskers

Ce mois-ci nous avons rencontré Les Kat's Whiskers à la suite de leur concert à Paloma lors d'une soirée trip-hop organisée par Le Musight Club. Accompagné par la FéMAG dans le cadre de l'IMAG sur le territoire de Sommières, le groupe nous livre ses impressions sur le dispositif, sur la place des femmes dans les musiques actuelles, et nous dévoile la suite de leur belle aventure avec l'arrivée d'un second EP dont ils finissent l'enregistrement.


Comment vous vous êtes rencontrés ?

Damien : On est des vieux potes depuis très longtemps. Rég, Thierry et moi on jouait dans un groupe qui s’appelait « Régis Fontaine et les Ressources Humaines ». Katy est venue nous voir à une fête de la musique en disant « j’aimerai reprendre un morceau de Belleruche, vous ne voulez pas reprendre un morceau de Belleruche avec moi ? » Et du coup nous avons travaillé le morceau cinq minutes dans le camion et quelques minutes après on était sur scène à jouer. C’est parti de là.

Katy : Suite à cette fête de la musique on a décidé de monter un groupe de composition. Donc on a écrit tranquillement les morceaux. Puis à un moment donné on a été invité à jouer dans un endroit, et Michel Garcia faisait le son de cette soirée. Quand on a terminé notre prestation, il nous a dit « c’est sympa, c’est frais, bossez un peu et vous venez dans mon studio je vous enregistre ».

Y’a t’il une anecdote derrière le nom de votre groupe, Les Kat’s Whiskers ?

Katy : Les Kat’s Whiskers parce que je m’appelle Kat, Katy. Les Kat’s Whiskers, c’est une expression idiomatique en anglais qui veut dire la crème de la crème. Et aussi les moustaches du chat, donc on a bien rigolé avec ça, eux c’est les moustaches, et moi c’est le Kat.

Damien : Nous sommes les moustaches de Kat

Est-ce que sur scène vous avez toujours eu le même agencement et cette même dynamique ?


Thierry : Non au début on avait fait l’agencement un peu classique la batterie derrière, la basse, la guitare, voix. Là on a décidé que tout le monde doit être présent, donc forcément la batterie sur le côté, le bassiste bouge de plus en plus, et on a changé pour que tout le monde puisse être vu.

Katy : Et que nous aussi on se voit entre nous.

Damien : Oui c’est très important, et le fruit de ce soir c’est aussi un travail qu’on a fait pendant deux fois cinq jours, avec Loïs EIchelbrenner, sur le dispositif de l’IMAG. On a vachement bossé la scène. On a également travaillé les mouvements, le fait d’avoir la même intensité au niveau du visage quand on dit les mêmes choses, ce qui n’est pas tout le temps évident car il faut y penser. C’est une dynamique scénique qu’on essaie de travailler.


Est-ce que vous pouvez nous expliquez la signification des paroles de « Like An Angel » ?


Katy : « Like An Angel » je l’ai écrit quand je rentrais chez moi, tout au-dessus de la colline il y avait une énorme lune rousse comme ça arrive parfois. Et j’ai pensé à toutes ces choses, qui me font du bien comme la vision cette lune-là, ou comme un bon morceau de musique, qui a le pouvoir de soigner, de guérir tous tes maux, ou encore comme un feu qui crépite lors d'une soirée entre potes.

Vous avez parlé du morceau « In the drawer» pendant le concert, pouvez-vous d’avantage nous l’expliquer ?

Katy : On vit dans un monde où tu dois avoir un avis sur tout, savoir où tu vas et avoir une place sur l’échelle sociale. Parfois il y a des accidents de parcours qui te font perdre tes repères et « ta place » et tu ne sais plus comment te positionner. Ce que je dis dans cette chanson c’est que ces moments là, qui semblent assez inconfortables peuvent sâ